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Un soir, ...

Un écrit d'une nuit écossaise :

   On entendait que ses pas courts claquer dans la rue, éclairée d'un vieux reverbère. La route et les trottoirs brillaient, les restes de la pluie renvoyaient le reflet de la lumière électrique. Dans sa précipitation, elle faillit glisser sur le pavé en traversant, mais elle se rattrapa maladroitement. Essouflée, elle arriva sur l'autre rive, se faufila dans une ruelle et, en zigzaguant, s'arrêta devant un coin. Ici, dans l'obscurité, persone n'irait la chercher. Elle se laissa tomber contre le mur et se recroquevilla au fur et à mesure de sa chute. Serrant ses jambes contre elle, la jeune fille sanglota.

  Encore une fois! Encore une fois! Ils avaient osé la ridiculiser: faire comme si elle ne valait rien, était rien, inexistante selon eux.

Il lui arrivait parfois de finir par les croire, mais elle ne voulait s'y résoudre. Persuadée de sa présence, elle pensait être que l'objet d'un jeu cruel. C'est tout...

  Tous des vauriens! Vils! Stupides! Et finalement, inconscients... c'est ce qu'elle crut... La jeune fille qui avait commencé par les détester, finit par les comprendre: cette méchanceté dont elle recevait les répercutions, n'était rien d'autres que de l'ignorance, ils ne savent pas. Ce sont ceux qui ne ressentent pas, qui n'ont pas encore compri, qui produisent ce mal...

Pourtant, elle avait toujours cette douleur. Elle se perdait dans l'incompréhension, seule. Pleurer...

  L'humidité de l'air c'était dégagée depuis le temps... toutes les fenêtres regorgeaient de ce vide obscur que l'on appelle les ténèbres. Les étoiles illuminaient le ciel d'un bleu profond. Il n'y avait que le bruit de l'eau coulant des toits. Dans ce monde où elle se sentait pleine, elle contempla son univers céleste. Fatiguée, elle se releva les yeux rouge. Elle continua son chemin. Personne n'était présent dehors... Dans ce silence, elle se sentait sereine, comme si, tout cela lui appartenait, elle était seule, reine de ce monde. Dans la brume, elle finit par distinguer un son. Quelqu'un arrivait dans l'autre sens, elle le croiserait dans peu de temps. Ce bruit parasite écrasa sa rêvasserie, sa solitude mourrait. Sa timidité qui s'était installée à force de se croire trop envahissante, revenait à grandes vitesses. Elle baissa sa tête et ne regarda plus que ses pieds qui marchaient sur le sol. Elle ne voulait pas voir le visage de son agresseur de tranquilité, et espèrait ne pas avoir à lui parler. C'était un affront qu'elle fuyait. Oppressée, elle se revoyait comme rien. Elle n'était pas digne, si elle était rien, pas à la hauteur.

Si je suis personne, je ne peux parler, je ne peux regarder, je n'existe pas!

  Et pourtant... La largeur de la ruelle n' étant pas assez grande, inévitablement, la personne en face d'elle, lui bloquait le passage. Elle dû, à contre coeur, utiliser sa voix pour cette acte si redouté, la parole. Presque inodiblement, elle murmura: "Excusez-moi monsieur, puis-je passer?" 

La suite fut plus rapide que toutes ses pensées, elle ne s'y attendait pas.

D'une pulsion sauvage, il l'avait plaquée contre le mur, la tenant par sa chevelure.

"Aïe"

(ce fut donc la première partie de ce petit récit u___u' je sais ya encore rien de marqué mais là ya l'ambiance qui s'installe xD, c'est déjà ça

Bonne nuit =D moi chui crevée et dîtes moi s'il y a des fautes xD)